Pourquoi devenir formateur ?

Pourquoi suivre une formation d’analyste des pratiques professionnelles ?

1/ Pour former les professionnels à l’accompagnement quotidien des équipes de travail dans le cadre des institutions et des entreprises. 

La demande d’analyse de la pratique en France est très élevée. Le travail mis en place par Paul Fustier dans le domaine médico-social a été fructueux. 

Les institutions savent désormais que la régulation du travail par un expert permet d’éviter l’aggravation des conflits, d’empêcher leur accumulation et de prévenir les explosions dans les institutions.

Cette pratique d’analyse du quotidien est moins développée dans les entreprises. La crise économique en France exige une analyse encadrée des problèmes pour garantir sa productivité.

Pourquoi suivre une formation de superviseur ?

2/ Pour former les professionnels à aider les directions à analyser les effets de leur mission sur la coordination de ses équipes. 

La compréhension de la relation entre le sujet – groupe et tâche évitent qu’il y ait toujours une équipe au sein des institutions qui bloque. 

Au point de vue de la clinique privée ou institutionnelle, la supervision permettra d’analyser les processus thérapeutiques du champ transférentiel et contre transférentiel. La position du superviseur est d’apprendre à comprendre les effets du négatif, voie d’accès à la compréhension de l’inconscient. 

Quelles sont les différences entre l’analyse professionnelle et la supervision ?

Le travail du superviseur vise à analyser en continu les processus dans les différentes dimensions du temps ; alors que l’analyse de la pratique opère sur les situations actuelles (ici-maintenant).

Pourquoi suivre une formation de formateur ?

De nombreux collègues pensent que la formation est un problème de connaissance des contenus.  Effectivement, une position d’études en permanence des sujets est une condition pour enseigner. 

C’est la célèbre phrase de Pichon Rivière de “apprendre à penser”, “apprendre à apprendre”. 

J’ajouterai “apprendre à enseigner”. En effet, la connaissance d’un sujet ne suffit pas, car il faut apprendre à transmettre. Le risque des formateurs est de faire un exposé narcissique de son propre savoir qui ne permet pas l’appropriation du savoir.  

La méconnaissance du processus d’apprentissage groupal et de ses effets sur la dynamique du groupe de formation conduit de nombreux formateurs à abandonner le domaine en raison de l’effet régressif caractéristique de l’enseignement.

Il s’agit toujours d’enseigner pour permettre aux autres d’appliquer les connaissances au domaine professionnel.

Nous vous invitons à découvrir notre proposition de formation des formateurs, sur le site Internet d’apsylien online.

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