Les nouvelles théories psychanalytiques considèrent les liens comme des systèmes d’alliances inconscientes entre les sujets.
Elles se tissent pour trouver des places de reconnaissance et d’appartenance par des identifications à des idéaux communs nécessaires à tout projet humain.
La psychanalyse des liens s’élargit sur des vastes champs, ceux des groupes, des couples, des familles, des amis, de travail, de formations
Les liens peuvent être :
- positives (d’étayage mutuel) ou
- négatives (des espaces toxiques qui provoquent la souffrance).
Les liens prennent différentes configurations :
- duelles, triangulaires, groupales et institutionnelles.
Par leur qualité, ils peuvent être des liens :
- d’amitiés-inimitié ; de travail ; de couple ; de famille, de formation.
Pour leurs dimensions, les liens sont à des niveaux différents :
- avec soi-même ; avec les autres et à travers les générations.
La question de la séparation, de devenir un sujet autonome constitue l’objet central de la psychanalyse des liens : mais pour se séparer, il faut tout d’abord comprendre comment on est lié.